FLEUVE MÉCANIQUE
LIVE ■ 16/05/16 ■ 18h00
Le Fleuve Mécanique sort enfin de son lit pour vous présenter sa deuxième inondation :
LINE-UP :
WITCHTHROAT SERPENT [Doom/Stoner]
MHÖNOS [Occult Doom]
SAISON DE ROUILLE [Detuned Blues/Industrial Rock]
SORDIDE [Raw Black Metal]
Witchthroat Serpent [Sorcellerie analogique]
Cette année, la ville rose sera représentée par le trio boueux de Witchthroat Serpent, comptant dans ses rangs les vétérans de Darvulia, Malhkebre et autre Sektarism…
Ayant fait trembler avec leur doom la Stage Valley du Hellfest en 2015 ainsi que les murs de la très respectable maison Drudenhaus Studio (The CNK, Anorexia Nervosa, Vorkreist et 800 autres) quelques mois plus tard pour un enregistrement 100% live et vintage, la trinité arpentera ce printemps les routes ibéro-françaises afin de défendre leur nouvel album devant sortir prochainement chez Deadlight Entertainment.
Cette parisienne de date qui sera le point d’orgue de leur tournée, sera sans nul doute riche en étranges et électriques vibrations.
Mhönos [Les Vêpres / 40Hz]
Mhönos emersit ab Crypta anno MMIX ad praedicandum, et expandit Miserere Nostri primo sacrificium, ex liturgia Arcanorum fucos ritualia cultus sonum cantus, et possederunt labat.
Lux et tenebrae, et deformis speciosum, ingens commoventes, et fastidiosus melodic obscura tenebris et secretior ritualia ab immixto Mhönos facies hominum. Minimum frequentiis, rituali percussionis et cruciantur dominis vocem dominantur in dissipatum iri reptans et ordinata chao dirigentes et incompositos, ad captum irregularis per intervalla hypnotic Psalms cantandum musicorum in stupore mentis.
Cœpit in synagoga anno sollemni in cryptis mmx faceret tenebrosum et cellariorum, dum Gallorum urbibus Humiliati prosequens, quod magna caerimonia caperentur in mane MMXII edita. Vestigium illa ritualia est ipsum factae vivunt Rotomagus Ritualis et plures personalibus monumentis.
L’art de Mhönos est à l’image de leur biographie : secrète, solennelle et hermétique.
L’encapuchée congrégation revient à la capitale avec de nouveaux prêches hypnotiques, aux harmonies caverneuses issues des profondeurs du spectre sonore.
Saison de Rouille [Arcelor Mittal / Raffinerie Total]
Non conventionnel, anxiogène, inconfortable : Saison de Rouille n’a pas vocation à rassurer, ni à offrir la bande son idéale pour draguer ou libérer l’apéro. Cet OVNI déroutant semble être l’enfant indésirable d’un Blues désaccordé ayant copulé avec une mécanique déraillante et asynchrone.
Sordide [Metal du Caniveau]
Paris n’a pas le monopole de la crasse : Sordide nous en convainc à la fois de par sa provenance et par son récit méticuleusement souillon de la France, celle qui a peur et qui a les pieds dans la merde.
Loin d’une scène qui se veut jour après jour de plus en plus orthodoxe et intellectuelle dans sa démarche, le Black Metal sortant des tripes de Sordide est empreint de bestialité et de spontanéité, se caractérisant par une efficacité à toute épreuve en live.